Alors que j'attendais mon tour pour le H1N1 flu shot, j'ai du subir, en spectateur, la discussion typique que je deteste: 2 personnes qui se parlent pass'qu'elles se sentent obligees de se parler.
C'est horrible.
En plus la, un des 2 mecs se trouvait etre le chef de l'autre.
Encore plus horrible.
En gros, donc en 5 minutes (c'est long 5 minutes) ils ont parle:
- Du soleil qu'il y a eu ce week-end.
- De l'organisation de la seance des vaccinations.
- Du CV d'un mec qui doit etre interviewe demain.
- Des reactions allergiques au vaccin de la grippe.
- Du project XYZ qui n'est pas encore en retard.
- Du superbowl.
- Du CV du gars qui doit etre interviewe demain. Oui encore.
Tout ca, dans l'ordre et avec des gros blancs de 5 secondes entre chaque sujet. Et on notera l'enchainement des sujets... Ca en dit long.
En gros pour resumer, ils se sont vraiment forces.
Le pire dans tout ca, c'est que le boss doit se sentir bien con de rien avoir a dire a son subalterne, et que egalement, l'autre a du stresser a mort de rien trouver a dire a son boss.
P'tain dans ces cas-la, je sais pas moi mais... On change de place dans la file, non? Genre "oh zut-crotte-alors, j'ai oublie mon badge pour signer"... Ou on simule un appel sur son cell, non?
En plus serieux, comment on peut ne rien avoir a dire a son boss (ou employe, ca devrait marcher dans les 2 sens)?
Enfin bon.
P'tain serieux, parfois, ch'suis vraiment content de ma vie a moi...
1 commentaire:
J'ai vécu ou entendu plusieurs expériences similaires: l'épisode de l'urinoir avec le boss (qui va tout faire pour montrer qu'il est plus... et mieux... sinon ce ne serait pas le chef), celui de l'ascenseur - jusque-là ça va, c'est court, pas le temps d'échafauder un plan de secours - , l'avion Paris-SF (impossible de changer à moins de passer dix heures dans les toilettes), le taxi pris dans les bouchons...
Je me souviens aussi d'une soirée professionnelle où nous avions décidé avec quelques copains de s'isoler du groupe TOP Management pour trouver une table où nous pourrions rigoler sans être politiquement corrects, avant d'être rejoints par le président qui ne trouvait pas sa table et à qui un couillon a cédé sa place espérant une mutation dans la Creuse Inférieure. Simuler une gastro soudaine, c'est pas top...
Le pire, c'est l'anecdote d'un collègue qui détestait son boss au point d'en être malade, qui demande sa mutation au fin fond du pays et qui, un an après, apprend que son ex chef remplace son actuel patron. Je n'ose pas imaginer ce que ces deux-là se seraient dit en attendant le vaccin.
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