mercredi 30 juillet 2014

In the mirror...

L'avantage d'avoir des collègues en friends sur Facebook, ce sont les ragots...
Dernierement ca a -d'ailleurs- été bien charge, au taf...

Mais c'est le dernier en date qui m'a fait un peu mal:

Petit commentaire vague et anonyme mais qui pese sacrement lourd quand on a un minimum de culture en Basket US: en gros, le gars qui a toujours bosse dans ma boite vient d'avoir une offre pour la quitter.

La peur de l'inconnu, l'excitation du nouveau job... Bref...
Le mec est perdu.

Il se trouve que ce mec est aussi "clef" dans mon projet.
Et que sans lui, on va galerer.
Pas insurmontable, hein: comme disait PapyPiou, "les cimetières sont remplis de gens indispensables.
Et c'est vrai.
On survivra.
On va juste un peu ramer au debut, mais au final, ca passera.
Ca passe toujours.

Ce que je ne comprends pas, c'est que dans ce genre de situation, ils viennent me voir.
Moi.
Moi qui n'ai jamais change de boite, qui ai essuyé PLEIN d'échecs, meme... Et qui surtout, malgré tout, suis reste...
Mais pourtant, la seule personne avec qui il en parle au taf, c'est moi. Jusqu'a aujourd'hui.

Le gars est bon.
Mais il est saoule.
Et il aime pas sa chef.
Bref, malgre les consequences qui vont m'impact-er directement, moi, j'etais plutôt content pour lui.

Et aujourd'hui, il a prévenu sa chef.
Et la, surprise (Enfin pas vraiment, si on y pense), la boite va essayer de "contrer" l'offre.

La, franchement je suis perplexe.
Comment on gère ce genre de situation: il faut que tu partes ou que tu balances un exocet, pour que tout a coup, "ils" s'interressent a toi?

On va certainement lui proposer une promotion. Et certainement une augmentation.
Sans aucun doute, il mérite les 2, a mon humble avis.
Ma question est: a-t-on vraiment envie de rester dans une boite qui doit attendre d'avoir un 44' sur la tempe pour dire "je t'aime"?

Non, mais j'aimerais bien savoir... Pass'que je me la pose de plus en plus cette question, moi aussi...

mercredi 9 juillet 2014

Pan Am.

Retour au Bercail.
10 jours passes entre Paris, Bondoufle et Lille.
Eprouvant.
Et puis bonjour le temps de merde. Et comme un con, je suis parti en bon Californien naif: pas de veste, pas de pull, rien.
Bon sinon voyage aller: Mortel: upgrade en Business a la derniere minute, je me suis cru riche pendant les 12h du vol...
Le pied que c'est de pouvoir s'allonger completement... J'ai bien passe 3h dans les bras de l'autre pute*, c'etait extra...
Nan mais serieux, se reposer sur un vol pareil, ca n'a pas de prix... Je suis arrive avec une peche d'enfer a Paris... a 20h, j'etais encore au labo a bosser... Pas de coup de barre, rien**.

Pour le retour, moins drole. Je me suis retrouve avec les pauvres... Comme d'hab'.
Et je me suis fait pe-cho a la douane. Rien de grave, mais les Quenelle de Veau que j'avais emportees pour surprendre MmePiou n'ont pas passe le mur "Veau=Boeuf=Mad Cow"...
Le foie gras par contre, meme en pot, meme en Californie: nickel.
La lecon a retenir, donc: Pas de porc, pas de boeuf. Le reste, c'est marre.
Et pour le vin, ca passe aussi sans aucune question...
D'ailleurs, clairement, avec MamyPiou qui va me remonter 3 bouteilles cet ete, il ne me restera plus qu'un voyage et j'aurai enfin tout rappatrie...

*: je parle de Morphee, bien sur...
**: honnetement, je concois pas que ma boite puisse jouer "la pince" sur ce genre de truc...