Quand je vois le nombre de papiers sur mon projet initial de postdoc qui sortent en ce moment, je me dis que finalement, j'etais condamne a me planter: le grand chef avait decide que la seule chose interessante a etudier etait le complexe dans son ensemble alors que si j'avais pousse un peu plus fort sur mon idee -etudier seulement un des composants du complexe- y'aurait eu des trucs a publier. C'est maintenant sur: d'autres l'ont fait. C'est d'ailleurs la chose la plus dure a avaler: voir les manips de la page 15 de mon cahier de labo publiees par d'autres. Les memes resultats qu'il avait qualifies d'irrelevant. C'est rageant de voir que j'avais raison, qu'il avait tord, que c'est moi qui ai failli en payer les pots casses (quand j'y repense, sans elle, j'etais vraiment dans la merde...). Vieux con borne.
Le postdoc est un etre sacrifiable.
C'est rageant mais en meme temps, c'est un peu grace a tout ca que j'en suis la. Alors malgre cette sensation de gachis enorme, cette amertume qui m'accompagnera toujours quand je penserai a cette periode professionnelle de ma vie, il me faut bien le dire: heureusement que ca a foire...
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