20h03: le film de Pioupiou vient de se finir. Je suis deja sympa: je l'ai laisse regarder jusqu'a la fin. J'aurai du couper bien plus tot normalement (coucher normal: 19h30), mais bon.
- Papa, j'en veux un autre!
- Deja, on dit pas "je veux a ses parents", ensuite il manque le mot magique, et puis de toute facon il est trop tard.
- Mais Papaaaaaaaa... Moi je vuex en regarder un autre! S'il te plait, Papa...
[On note le progres: le mot magique est la]
- Non. Il est trop tard: allez, au lit, mon loulou!
La, en une fraction de seconde tout part en vrille, les larmes, les cris, les menaces ("moi, j'te parlerai plus jamais!"...)
Allez hop, manu militari, l'oisillon se retrouve en moins de 2 dans son lit ou il continue de hurler a la mort... Le plus fort possible evidement, il connait -deja, a son age- le principe des dommages collateraux. Ca rate pas d'ailleurs, apres 5 minutes de bombardement acoustique, P'titpiou -reveille- enchaine. Tres vite, je suis pris dans un tir croise.
Le renfort arrive, MmePiou tente une passe diplomatique. Le probleme est que Pioupiou passe en mode propagande Iranienne: "Papa m'a puni alors que j'avais RIEN fait"... C'est la que l'experience des enfants joue vachement: 1) elle a pas rigole. 2) elle a reussi a negocie en 30 secondes une armistice completement utopique 5 minutes auparavant.
Pioupiou est donc venus me faire un bisou en s'excusant et est meme ensuite alle se coucher tout seul.
Elle est forte ma cherie.
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